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La suppléance à domicile consiste en l’intervention à domicile d’un professionnel ou d’un bénévole en relais d’un proche aidant. On rencontre ce dispositif sous d’autres noms : relayage, temps libéré et baluchonnage. Le temps libéré est un type de suppléance à domicile, souvent proposé par les plateformes de répit, qui consiste en l’intervention ponctuelle et limitée dans le temps de professionnels au domicile de l’aidant.
Un professionnel vient au domicile
Une participation par heure d’intervention est le plus souvent facturée à l’aidant
Le « forfait temps libre » propose aux aidants une solution de répit à domicile. Il permet aux aidants de bénéficier d’heures de temps libre dans l’année. Pendant ces temps libres, un professionnel qualifié se déplace au domicile pour remplacer l’aidant et être auprès du proche aidé. Ces « forfaits temps libre » sont proposés par les plateformes d’accompagnement et de répit.
L’aidant doit exprimer le besoin de disposer de temps libre pour se détendre ou pour assurer des activités que l'on ne peut pas faire en compagnie de son proche (démarche administrative, rendez-vous ou participation à un événement particulier, etc.). Un professionnel prend le relais auprès de la personne aidée pendant que l’aidant s’absente.
Selon les forfaits, une participation financière peut être demandée aux familles. Il s’agit généralement d’une participation de 5€ / heure d’intervention.
Les caisses d’allocations familiales (CAF) agissent en faveur du répit parental, notamment pour les parents d’enfants en situation de handicap. Il s’agit de faire intervenir des professionnels au domicile des familles pour accompagner l’enfant, via les services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD) familles, afin de permettre aux parents de s’absenter.
Plusieurs types d’accompagnement : garde de l’enfant, repérage, diagnostic et reconnaissance des troubles chez l’enfant; accompagnement dans le repérage et les démarches vers les services spécialisés, les acteurs médicaux ou paramédicaux, les structures et professionnels de l’accueil des jeunes enfants, etc.
La CAF finance partiellement les heures d’interventions des SAAD. Une participation financière par heure d’intervention, modulée selon le quotient familial, est demandée aux bénéficiaires.